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Exposition « Anatomie du labo » à la salle Gilbert-Gaillard

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La nouvelle exposition de la salle Gilbert-Gaillard a lieu dans le cadre du Festival du court métrage. Elle présente des œuvres d’étudiants et artistes, inspirées de deux films (Belle River de Guillaume Fournier, Samuel Matteau et Yannick Nolin et Saint-Jean Baptiste de Jean-Baptiste Alazard).

Embrasez vous de Jade Baeta et Maïdely Vignolo
Sans titre de Margot Degremont et Léna Miton

Voici une démarche bien sympathique, qui permet de découvrir la création artistique locale et l’apprentissage de nos étudiants. J’ai particulièrement apprécié les créations en tissus par exemple Embrasez vous de Jade Baeta et Maïdely Vignolo ou encore Woop d’Elise Grappe et Kenza Droniou. Ce support est peu utilisé et permet néanmoins des réalisations tout à fait originales et expressive.

À gauche : Woop d’Elise Grappe et Kenza Droniou.
À droite : papier peint réalisé pour les 20 ans du labo par Alice Jamon.

D’autres œuvres ont une certaine maladresse mais l’effort et l’intention sont méritoires et somme toute émouvants. Enfin certaines ne cachent pas leur source d’inspiration (cherchez Warhol ou Erro!).

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Cucumber head de Maë Line Couderc

Autre bizarrerie, la seule représentation d’une personne consiste en une caricature d’Emmanuel Macron intitulée Macrocombre de Fed Le Falher. La signification est assez obscure, mais chaque artiste a le droit de s’exprimer, même mal et vulgairement. Ce qui est surprenant est le choix et l’exclusivité du sujet dans l’exposition. Qui a dit vouloir « se préserver des dénonciations sommaires et réductrices » ? 

Macrocombre de Fed Le Falher

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