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Le Promontoire du songe : exposition au FRAC

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Le titre de l’exposition fait référence à une expérience vécue par Victor Hugo et qu’il raconte dans l’essai Le Promontoire du songe. En 1834 il rend visite à son ami Arago, directeur de l’Observatoire de Paris.

Grâce à un télescope, il assiste au lever du soleil sur la lune et si, au début, il ne voit rien, progressivement il découvre un paysage inattendu. Trente ans plus tard, cette expérience lui inspire une réflexion sur la perception d’une œuvre d’art : au début nous pouvons ne rien y voir, mais avec de l’attention, de la patience et de la sensibilité, l’œuvre se dévoile.

Se laisser surprendre

C’est ce qui nous est proposé ici : se laisser surprendre par la découverte d’œuvres variées. Une trentaine d’artistes sont exposés. Les techniques sont diverses : peinture, impression, vidéo, photo…

Josefa Ntjam – A crossing of independance. Le principe de l’œuvre qui se dévoile est ici parfaitement appliqué : avec un peu d’effort, on peut distinguer des figures en arrière plan.
Mustapha Azeroual – Radiance#8_Finistère. Ou la lumière captée en face de la mer.
Eva Nielsen – Polhodie II
Jérémy Liron. Paysage 158. Le commentaire explique qu’il s’agit d’une vue à partir de la villa Malaparte, où se déroule une partie du film Le Mépris de Godard. Le savoir aide-t-il ?
Sébastien Maloberti. Sans titre. Comme quoi tout n’est pas réussi, ni esthétique…

Si j’avais un conseil à donner, visitez l’exposition, regardez les œuvres, laisser vous toucher… mais surtout ne lisez pas les commentaires. C’est en général un charabia prétentieux et incompréhensible.

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Par exemple, le commentaire sur les œuvres de Sylvain Roche : « depuis quelques années, sa peinture est toujours abstraite, mais avec des oiseaux. Une peinture abstraite mais non abstraite, donc. Une peinture abstraite et non abstraite pour affirmer que le monde est abstrait, que l’abstraction n’existe pas et renvoie toujours au monde qui est abstrait, sans l’être. Une peinture abstraire mais une peinture sensible, une peinture abstraite puisant ses fondements dans la poétique du monde, sans être pour autant une peinture sur le motif ».

L’exposition a lieu jusqu’au 15 janvier. Le FRAC est ouvert le dimanche après midi, ce qui est une excellente idée.

Laurent TEITGEN

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